Les saveurs du Palais ou le retour au goût

La sortie du film «Les Saveurs du palais» rappelle une histoire extraordinaire d’une femme Danièle Delpeuch, à la cuisine simple et gouteuse du Périgord pour briser le quotidien culinaire du président soucieux de repas sans chichis.

En plus de ravir sur les gestes et le traitement des produits du terroir, de privilégier le goût de l’enfance avec la qualité de bons produits, clairement le spectateur ressort avec une réelle envie de bon resto et de saveurs. Mais une fois que l’appétit visuel rejoint le goût et que plus tard l’estomac est bien repu, une question subsiste : la haute cuisine est-elle suffisante pour satisfaire à l’envie du goût ?

© Wild Bunch Distribution

Il est certain qu’un plat joliment préparé, méticuleux, parfois artistique, parfois architectural est, disons-le, créée pour satisfaire les yeux avant le goût.  Un plat de haute gastronomie me donne toujours envie de dire « ouahh » comme l’enfant face à un tour de magicien. De la magie, de l’incroyable, pousser les limites du possible. Mais une fois le plat vide ne vous reste-t-il pas cette envie de plus, d’explorer d’avantage un goût perçu dans cette petite bouchée ?

 

Dans ce film tiré en partie d’une histoire vraie, le président de la république – qui a accès aux plus grands chefs et des meilleurs ouvriers de France- préfère la cuisine authentique sans chichis et sublimant le goût.

A quelques jours de la Fête de la Gastronomie, désigné comme patrimoine de l’UNESCO, le goût devrait être à l’honneur. Je vous propose de voir ce film pour célébrer cette fête et de terminer par un bon resto gastro, sans chichis, à la bonne franquette mais aux produits sublimés ! Bon Appétit.

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